Enfin ! Les amateurs de mozarella vont pouvoir retrouver leur produit favori dans les rayons des supermarchés européens. Vendredi, Bruxelles a donné son feu vert pour que la mozarella en provenance de Campanie retrouve sa place (d'honneur) dans les rayons et dans les assiettes. Le fromage italien était jusque là banni des assiettes et vu d'un mauvais oeil. La Corée du Nord et le Japon avaient prononcé un embargo. La France avait demandé un retrait du produit. La cause de cette "psychose" alimentaire ? Un taux de dioxine supérieure à la norme dans les fromages produits à Naples. L'Italie a promis des vérifications désormais systématiques pour éviter de nouveaux cas.
La bénédiction de Bruxelles n'était pas gagnée d'avance. Les hommes politiques italiens se sont mis en quatre pour convaincre Bruxelles de la non toxicté des produits : ils n'ont pas hésité à nouer une serviette autour de leur cou, à adopter une mine réjouie avant de déguster la mozarella...devant les caméras !( ci-dessus le ministre de l'Agriculture, Sandro Di Castro). 
La crise de la Mozarella a fait ressurgir la gestion calamiteuse des déchets à Naples. Décharges pleines à craquer, rues remplies d'ordures et le rôle actif de la camorra, mafia locale qui déverse sans vergogne des déchets toxiques dans la nature... tout concourt à une contamination des paturages de campanie.Face au manque d'action concrète du gouvernement italien face à ce déversement d'ordures, se pose la question du rôle de l'Union Europénne : doit-elle sanctionner plus durement ses pays membres en cas de violation du droit communautaire ?
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